Ce 26 novembre 2019, la "Commission d'enquête parlementaire sur l'impact des énergies renouvelables, la transparence des financements et l'acceptabilité sociale des politiques de transition énergétique" a rendu son rapport tant attendu.
Saluons ce remarquable travail mené sous l'égide du député Julien Aubert, et qui à nécessité plus de 150 auditions de tous les acteurs concernés par ce secteur économique.
Il peut être consulté en cliquant ICI.
La nouveauté la plus intéressante est le consensus suivant :
"La transition du nucléaire vers les énergies électriques intermittentes (éolien, photovoltaïque) n’a aucun impact sur le CO² et ne permet pas de lutter contre le dérèglement climatique."
Ce constat d'échec patent remet tout simplement en cause la raison d'être de cette filière qui a été initialement créée puis lourdement subventionnée dans le but principal de lutter contre le réchauffement climatique.
Mais d’autres conclusions et quelques commentaires méritent d’être citées ici :
La politique énergétique actuelle n’est finalement pas écologique, ni réductrice du niveau de CO², elle a aussi manqué de cohérence sur le plan territorial.
L’environnement et la biodiversité ont totalement été oubliés dans la démarche gouvernementale.
La quantité et la qualité de courant fourni aux Français n’est plus garantie. Notre réseau est fragilisé à cause de l’absence de prédictibilité des énergies dites alternatives.
La théorie du foisonnement, selon laquelle, lorsque le soleil ou le vent ne produisent pas d’électricité un endroit, cette absence est contrebalancée par les sites de production situés dans une autre zone, n’a pu être vérifiée. C’est pourtant un des arguments récurrents des promoteurs éoliens.
Il en est de même de l’hypothèse du stockage des énergies renouvelables : en réalité, son coût économique le rend inenvisageable à grande échelle avant des décennies.
Cette transition a coûté extrêmement cher et elle a lourdement pénalisé l’économie nationale.
L’acceptation par les populations riveraines a été délibérément mise de côté, bien qu'elle soit la cause d'une colère croissante dans les territoires.
Les coûts économiques colossaux sont de surcroît totalement opaques et donc incompréhensibles par les citoyens.
La concentration de moyens financiers sur l’éolien et le photovoltaïque se sont fait au détriment des énergies thermiques renouvelables : biomasse, géothermies, biogaz, solaire thermique, chaleur fatale, et réseaux de chaleur.
L’efficacité énergétique des logements et la réduction de consommation d’énergie thermique pour les transports doivent revenir en tête des priorités.
Nous avons pourtant des remarques à formuler à propos de sujets qui ont été survolés voire écartés du rapport alors même qu'ils ont été clairement exprimés par les personnes auditionnées, notamment les très nombreux responsables associatifs locaux et nationaux représentant les habitants des territoires impactés par l'industrie éolienne:
Le lourd tribut moral et financier payé par les populations rurales spoliées par la promotion éolienne a été occulté dans le rapport, ce malgré de très nombreux témoignages pendant les auditions. Mentionnons en particulier la dépréciation immobilière à proximité des centrales d'aérogénérateurs qui a peu retenu l'attention des rédacteurs
Les modalités de financement des opérations générées par les promoteurs éoliens aussi opaques que souvent discutables n’a pas non plus eu la place que l'on pouvait attendre au vu des témoignages de nombreux intervenants.
Les montages fiscaux discutables et les rendements financiers, pourtant étonnants, des investissements éoliens sur lesquels il y a beaucoup à dire ont également été occultés.
L’aspect de la santé des riverains et des animaux, dûment documentés n’a pas été évoqué.
Les démarches commerciales parfaitement incorrectes des promoteurs éoliens pourtant amplement commentés par les associations locales auditées ne figurent pas non plus dans le rapport.
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