Nous subissons actuellement, hélas,une déferlante de projets éoliens dans nos campagnes .
L’immense majorité de ces projets sont d'une puissance inférieure à 18 MW; mâts et pales sont en effet dimensionnés pour bénéficier du meilleur tarif de rachat (74 €/MWh).
Par ailleurs, le prix de marché s’est écroulé; il se situe, en moyenne sur les 6 premiers mois, à 25 €/MWh, de sorte que le complément de prix versé aux opérateurs représente 66% de leurs revenus à la charge de la collectivité.
Pour un site éolien terrestre type, raccordé en 2020, de moins de 18 MW, (15 MW dans notre exemple),avec un facteur de charge de 25%, sur 15 ans (durée de son contrat), on obtient un chiffre d’affaires de 45,9 millions d'euros TTC !
La décomposition de ces 46 m€ est édifiante :
- 32% pour le promoteur (résultat net et maintenance du site)
- 30% de matériel importé
- 25% TVA et Impôt sur les sociétés.
- 10% taxes et dépenses locales (études, génie civil, raccordement…)
- 3% intérêts bancaires
Vive la relance verte !
Merci à Michel Faure, Énergie Vérité
Synthèse intéressante, merci. Une remarque cependant, le prix moyen du MWh du marché n'est pas un bon indicateur car lorsque les éoliennes produisent, elles font généralement effondrer le prix de l'électricité. Il faut donc reprendre l'historique de production éolien et le comparer avec le prix spot du MWh à la maille la plus faible possible. En 2018 en Allemagne il fallait appliquer -15% environ au prix du MWh, en France difficile d'avoir les chiffres...